Donne contre bons soins
MOI: Dans ton pseudo c'est écrit "je souffre, ma vie est un désastre, j'ai pas le moral, plaigez-moi s'il-vous-plait j'en ai bien besoin", alors je te plaige. Ahah, c'que j'suis drôle!
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes déploreront ici cette insupportable habitude qu'elle a de faire de l'humour naze et de relever les fautes de frappe des gens pour les utiliser comme base pour son humour super naze (encore plus que le modèle de base, pourtant déjà bien naze...))
LUI: Ohoh, j'ai cru voir une turbulence dans ma vie sentimentale.
(les gens dont la culture tourne autour de sujets futiles tels que le jazz, la géopolitique et les cultures orientales n'auront sans doute pas remarqué le subtil clin d'oeil à la célèbre série d'animation Titi & Grosminet. Dommage pour eux...)
(par contre, les gens qui connaissent l'auteuse de ces lignes devienront sans grand mal que la retranscription de ce dialogue est quelque peu fantaisiste et hors de toute réalité)
MOI: Mais non mais non, gouzi goouzi, tiens, voilà un bisou virtuel. SMOUTCH! Ca va mieux...?
(ceux de nos lecteurs qui ont déjà eu l'occasion d'exprimer un problème de baisse de moral en la présence de l'auteuse de ces lignes auront bien repéré sa technique pathétique et franchement ridicule pour remettre un peu de baume au coeur des victimes des situations les plus désespérées (mauvaises notes, mariages, baptêmes, fractures des phalanges, circoncision et ))
LUI: Pas vraiment, non. Tu veux pas m'euthanasier?
(ceux de nos lecteurs qui remplissent les conditions précédemment citées auront reconnu la célèbre inefficacité de la méthode de joyeusage des âmes précédemment expliquée)
MOI: Oh.
LUI: (...)
MOI: SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH! SMOUTCH!
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes auront bien reconnu sa légendaire aptitude à rester à côté de la plaque en toute circonstance)
LUI: Sinon, je veux bien de l'arsenic. Tu as de l'arsenic? Les hommes sont tous des cons.
MOI: Oh. Euh... Oui. Euh. SMOUTCH!
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes conviendront avec moi qu'elle est franchement bouchée)
LUI: (...)
MOI: Bon, euh, dis... Ca marche pas, mon remontage de moral, hein...?
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes seront surpris par ce sursaut de lucidité)
LUI: Non, en effet.
MOI: SMOUTCH!
LUI: (...)
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes conviendront avec moi qu'elle est franchement franchement franchement franchement bouchée)
MOI: Bon ben euhhhhh... Je peux rien pour toi, là, hein...?
(ceux de nos lecteurs qui savent quelle marmotte sommeille (c'est le cas de dire!) en l'auteuse de ces lignes et qui ont conscience que cette conversation avait lieu un dimanche à 23h comprendront sans mal que, désespérée par l'inefficacité de son traitement, la demoiselle songeait à aller se coucher au plus vite puisqu'elle se lèverait à 5h (du matin, oui oui) le lendemain pour aller en cours (dans la joie et la bonne humeur, comme à son habitude) et que, du fait de son instabilité psychologique actuelle, elle craignait de finir par augmenter l'état dépressif de son petit camarade...)
LUI: Si, tu peux.
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes imagineront sa grande surprise, qui est sans doute équivalente à celle qu'ils ont eux-mêmes rssentie en voyant que, contre toute attente, Monsieur gardait un peu d'espoir en le genre humain, et en l'auteuse de ces lignes tout particulièrement)
MOI: Il doit y avoir une faute de frappe, tu as dit que je pouvais t'aider Oo
LUI: Ecris un long truc très très très drôle sur moi sur ton blog maintenant
(ceux de nos lecteurs qui connaissent l'auteuse de ces lignes doivent, à l'instant qu'il est, être en train de se marrer comme des tordus à l'idée que l'auteuse de ces lignes écrive quelque chose de long et de drôle (pour ne pas dire très très très drôle) au sujet de quelqu'un d'autre qu'elle-même))
MOI: Mais c'est imposs... euh... imp... impossib... euh... important... Très important Oo
(ceux de nos lecteurs qui aiment les jolies citations apprécieront particulièrement celle-ci: "ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils le firent"... En ce qui concerne l'auteuse de ces lignes, elle savait que c'était impossible, mais comme elle tenait à l'affection et à la santé morale de Monsieur, elle le fit quand même...)
Et si je faisais un gros délire naze et hors-sujet...?
Ecris (ça je sais faire depuis le CP, pas forcément bien, mais j'y arrive, et je tape plutôt vite sur un clavier) un long (une fois lancée, y'a p't-êt' moyen... tant qu'on demande de la quantité mais pas forcément de la qualité, c'est jouable...) truc (c'est pas un peu vaste, tout ça...?) très très très (aïe >< ) drôle (ARGL!!!) sur moi (comme si je m'intéressais à quelqu'un d'autre que moi, you mean...?) sur ton blog (Mon...? Ah, oui, me rappelle!) maintenant (tout de suite? bon... ben... euh... si ça peut aider Oo ).
Les grosses difficultés de cette mission étaient donc:
- trouver l'inspiration
- être drôle
- parler de LUI (que nous nommerons, à partir de maintenant, Lapin, parce que c'est plus fun et nettement moins Harlequin Cartland, comme dénomination...)
Il faut écrire un truc drôle sur Lapin, alors...? Allons chercher des idées (vous aurez remarqué, à ce stade de la réflexion, le lien entre les trois difficultés sus-citées) sur Google Image! (méthode muchos pratique que je conseille à tout artiste en panne sèche...!)
Et en cherchant des photos de lapin rigolo(tes), et en pensant à ce que je pourrais inventer comme hypothèse farfelue qui pourrait le faire sourire, et en me demandant si, vraiment, j'ai les épaules assez larges pour une mission pareille, je me suis demandé...
La petite annonce
Que pourrais-je dire de toi, Lapinou...?
Que pourrais-je dire de positif, de sympa, de chouette, de glop, de youpi-vive-la-vie...?
J'ai fini par trouver:
J'ai décidé de te vendre, Lapin!
J'ai voulu te vendre au plus offrant, j'ai voulu t'offrir au plus beau des passants...
Alors dans la case titre, j'ai écrit "Donne contre bons soins".
Il restait le contenu, à faire, celui où je décris l'animal, avec des petits dessins et des phrases amusantes, celui où je jauge de son sex-appeal, de son humour et de la taille de son... pseudonyme, celui où je sors quelques citations croustillantes de mon légendaire gros dossier pour agrémenter le tout...
J'ai voulu faire tout ça, et j'ai réfléchi... Lapin est un grand garçon, Lapin a tout ce qu'il faut pour lui, Lapin n'a pas besoin que je le solde sur Internet, même pour de rigolo... Et alors j'ai compris: il fallait faire...
Le MAKING-OFF
(note pourplus tard (à la prochaine déprime d'un adorateur d'Ebru): écrire un truc qui raconterait en détails comment je m'y prends pour grimper un muret, ça devrait lui remettre la patate pour au moins trois mois...)